Nattfodd

 


Dans la gorge, le goût de la sève, au creux des narines, le parfum puissant de l’humus, sous les pieds nus le craquement des épines de pin et du bois mort, la caresse de la mousse gorgée de pluie. Oublier un temps la chair et les os pour se dissoudre toute entière dans les entrailles de la forêt. Espérer, l’espace d’un souffle, ne jamais plus reparaître dans le monde des Hommes.

Sauvages nés de la terre, nous reviendrons tous à la terre.

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